Education yoguique & maladies chroniques : « La recherche de l’autonomie par le yoga : comment se réapproprier sa santé ? »

Contexte

L’association MA Vie vise le développement de programmes de prévention santé spécifiques auprès des personnes atteintes de maladies chroniques telles que: obésité/surpoids, diabète, cancer, etc. Ces programmes peuvent être proposés en parallèle d’un accompagnement médical, à la demande des établissements de santé et autres partenaires (associations des aidants, EHPAD, entreprises…). En parallèle de cet accompagnement spécifique à certaines maladies, l’association accompagne tout au long de l’année ses adhérents avec une offre d’activités physiques adaptées (marche santé, gym douce, tricycle, etc.) accessible à tous. C’est dans ce contexte que j’ai proposé à l’association d’accompagner ses adhérents volontaires pour suivre un programme de découverte du Yoga, intitulé « Yoga & Santé », avec pour objectif d’« améliorer son bien-être et sa confiance au quotidien ».

Objectifs de l’étude

En s’adressant à ce public spécifique de personnes adultes atteintes de maladies chroniques, qui sont pour la plupart également accompagnées pour faire face à une situation de précarité sociale, les objectifs du présent programme sont les suivants :
• « Prendre Soin de Soi » : amener le public vers une autonomisation de la gestion leur santé à travers la mise en place d’une « rituel de santé »1 ;
• « Être en Confiance » : proposer des outils adaptés du yoga pour développer la confiance et l’estime de soi ;
• « S’ouvrir au Monde » : encourager la socialisation du public par la pratique collective, tournée vers l’extérieur.

Conclusions de l’étude

En conclusion de ce programme, il m’a semblé très vite évident que ce programme de découverte du yoga, dans une perspective d’amélioration de la santé des personnes vivant au quotidien avec une, ou plusieurs maladies chroniques, ne pouvait se contenter de répondre à tel ou tel trouble spécifique. Puisqu’il ne s’agissait pas de se substituer à l’accompagnement médical et social des participants, mais au contraire de les aider à se réapproprier leur santé au quotidien, il fallait aller à l’essentiel. Considérer à sa juste valeur cet apprentissage continu, dans la relation de soin à soi, et conforter cette base pour mieux vivre, quelque soient les circonstances, dans la confiance et l’ouverture au monde. Et si la maladie n’était qu’un prétexte pour aller à la rencontre de soi ?